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La Robe d'une Reine, Anne de Clèves

La Robe d'une Reine, Anne de Clèves
  • Collaboration entre une bijoutière (Ouroborosbijoux) et une costumière (The Rose's Thimble) pour la reconstitution historique d'une robe d'Anne de Clèves peinte par Holbein le jeune en 1539.
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La Robe d'une Reine, Anne de Clèves
Archives
31 mars 2009

Le printemps est là, ou fin de l'hibernation!

Bonjour à tous et à toutes!

Nous avons reçu ces derniers mois plusieurs courriers nous interrogeant sur la suite du projet. Je tiens personnellement à rassurer tous nos lecteurs que le projet n'est absolument pas abandonné!

Momentanément submergée par mes commandes je n'ai pas su accorder à Anne le temps qu'elle mérite. Je vais essayer de publier plus régulièrement des billets afin de vous tenir au courant de l'avancement du projet.

Il est vrai que je me suis lancée dans cette aventure sans vraiment avoir pleinement conscience de son envergure. Aujourd'hui j'en suis consciente. Étrangement au lieu de m'effrayer cela m'enthousiasme d'autant plus cependant je sais maintenant que cela va prendre un "peu" plus de temps que prévu!

A très bientôt,
Sarah Rose

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18 novembre 2008

Merci à vous tous

Bonjour,

A tous ceux présents au salon de Pontoise ce weed-end, merci de votre soutien et de vos encouragements et.. compliments!!!
Nous avons passé de très bons moments à parler avec des curieux et des passionnés qui se sont arrêtés à notre stand.
Nous avons montré le travail en cours et notre prochaine étape, c'est probablement à Avignon en mars et de façon certaine en avril à Pontoise, à nouveau.

Je crois qu'aucune de nous deux n'a pu prévoir que ce projet intéresserait autant de personnes, nous en sommes ravies et ça nous motive (et nous met la pression!) pour les prochains mois!!!
Je vous joins quelques photos du salon et des médaillons montés sur bande.

CIMG4567

CIMG4565

Une photo de notre petit stand, Anne en sous vêtements avec les médaillons du corsage épinglés. Figurez-vous qu'un certain nombre de personnes ont pensé que les médaillons, les pierres et les appliques n'étaient pas en métaux précieux, Sarah m'a dit que ça brillait tellement et qu'il y avait tellement de pierres, d'argent et de reflets dorés que les gens ont pensé que c'était du toc!

Il a fallu que je rajoute des précisions sur les matériaux par un étiquette sur le mannequin! Mais finalement, ça se comprend. Merci à nos mécènes, à nouveau.

CIMG4590

CIMG4591 CIMG4592

12 novembre 2008

Présentation du projet en cours: Pontoise

Bonjour à tous,

Le projet sera présenté dans le cadre de "Fous d'histoire", salon Historissimo et Marché de l'histoire vivante (voir liens)

DATES:
_samedi 15 et dimanche 16 novembre, stand "the Rose's thimble" (l'entreprise de Sarah).

LIEU D'EXPOSITION: parc des expositions de Pontoise (95)

_14 et 15 mars à Avignon(84), à confirmer.

http://marches-histoire.com/

Soyez tous bienvenus!

11 novembre 2008

Polissage!

J'ai revêtu mon costume, mon masque pour les yeux , mes lunettes, mon masque pour la bouche, mon foulard pour les cheveux, bref, je me sens sur le sentier de la guerre, prête à en découdre avec mes nombreux ennemis, les Chatons, les Appliques, les Plateaux et autres Fleurs et Feuilles.

CIMG4549 CIMG4550

Ce n'est pas excessif, car les particules au polissage sont très fines et m'ont fait tousser bien des fois avant que je me décide à porter un bon masque. La protection pour les yeux aussi, quand par hasard la pièce entre mes mains m'échappe et emportée par le moteur, est propulsée violemment dans une direction imprévue dans un grand "BLANG!" que reconnaitront les bijoutiers... Sans parler des petites protections en cuir sur les doigts, car les pièces atteignent des températures incroyables pendant le polissage , dues à la friction, et il ne vaut mieux pas lâcher la pièce, sinon... "BLANG"! Bref, toute une aventure....

30 octobre 2008

La Camisa

La camisa est une chemise qui se portait sous le corps afin de rendre le port de ce dernier plus agréable et aussi comme mesure d'hygiène car elle est le premier vêtement en contact avec la peau. Sur le tableau nous voyons les amples manches de la camisa qui se déversent des manches en entonnoir du manteau.

camisa

L'histoire nous a laissé quelques exemples de camisas. Deux types majeurs de coupe de chemises féminines se juxtaposaient alors, l'un avec un col montant, l'autre avec une très large encolure mais celui-ci se portait généralement avec un gorgerin.

        1567_nils_Stures_s_shirt_sweden   middle_16th_century_chemise   

Remarquez-vous les broderies dorées?

Comme sur le bustier, je pense que ces décorations ne sont importantes aux yeux de l'époque que si elles sont vues donc je suis quasiment certaine qu'elles ne vont pas au delà des parties visibles. Vous pouvez voir ci-dessous qu'ils pouvaient arrêter nette une broderie à partir du moment qu'elle ne pouvait plus être vue.

1575_embroidered_linen_smock

Il y a eu une grande mode durant cette période de broderies au fil noir qui s'appelait Blackwork.

smock_and_chemise_end_of_16th_begainning_of_the17th       detail_cuff_blackwork_jane_seymour_holbein  pemberton

Parfois, mais rarement, ces broderies étaient faites en couleur comme sur la chemise d'Anne de Clèves.

bess_full   bess_collar_detail

Voici donc un schéma de ce que j'ai décidé de broder au fil d'or (enfin un substitut faute de moyens...). Il y a les lignes parallèles mais aussi la décoration sur le poignet.

schema_broderie_chemise_anne_copie

Le motif originel de la broderie du poignet étant difficilement reconnaissable, je me suis permise de m'inspirer de deux ou trois sources pour élaborer cette proposition:

-Les lignes majeures de la broderie originelle:

d_tail_broderie_poignet

-La broderie du bustier

broderie_detail

-La technique du blackwork

La chemise en soi n'est pas une pièce très compliquée à réaliser, mais les finitions et les broderies prennent beaucoup de temps.


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27 octobre 2008

Broché ou Broderie?

broch_

De prime abord, j'ai cru que le tissu du bustier était du broché, ou un damas, mais en étudiant le tableau de près, j'ai revisité mon opinion, voilà pourquoi :

-Avant tout, j'ai remarqué que le motif n'était pas présent partout. En effet regardez au niveau de son épaule gauche, en haut à droite du tableau et vous constaterez que le satin est uni!

tissu_uni

-Le deuxième indice a été pour moi la non-symétrie du motif, malgré une figure centrale à peu près symétrique, le dessin n'est clairement pas le même des deux côtés.

broderie_detail

Évidement, on pourra toujours soumettre l'hypothèse de la liberté de l'artiste et d'un éventuel manque de précision. Comme sur beaucoup d'aspects de la reconstitution, il faut prendre parti ici. Etant convaincue par le grand réalisme et la minutie d'Holbein, je vais essayer de reproduire l'image et le motif qu'il nous a transmis  et non pas ce que l'on pourrait supposer qu'il ait voulu représenter.

25 octobre 2008

Du travail en perspective......

les_pieces_de_fonte

d_tail_pi_ces_fontes

Voilà l'ensemble des pièces qui constituent le corsage, mélange laiton et argent. les pièces aux reflets cuivrées sont aussi en laiton mais peuvent "sortir" un peu rouges après la fonte.
Les chatons carrés et ronds sont vraiment bien à la taille des pierres, pari réussi!
Et maintenant, il faut couper les jets de fonte et polir (avec ma nouvelle machine à polir, investissement qui s'est révélé nécessaire...!). Donc, pour ma part, plus de messages avant que les médaillons soient prêts pour la dorure!

22 octobre 2008

Le parti-pris de la corde

En faisant des recherches sur les premiers systèmes de maintien de la poitrine j’ai pris connaissance d’une théorie qui pourrait vous surprendre : le corps cordé.

Cette technique a été une révélation pour moi, donc je vous en fais part.


Le plus ancien corps piqué retrouvé date de 1598. Ils étaient constitué de brins d’osier, de petites planchettes de bois et même de fanons de baleines qui, introduits dans des coulisses, rendaient ces corps rigides.


Corps_piqu__de_Dorothea_von_Neuburg_1598 

Le port de ce type de corps est facilement reconnaissable, même sous les vêtements, puisqu’il déformait notablement le buste. C’est ainsi que l’on peut dire, grâce à la peinture et au statuaire, que le corps piqué a dû faire son apparition vers le milieu du XVème siècle.


1450_1500_neerlande_femmes  F55fol129v

1460_Flammand__Memling_femme_2  Margarethe_of_Austria_by_Hey__c1490


. 1536_Hans_HOLBEIN_the_Younger__Jane_Seymour

Cependant, parallèlement à cette méthode de structuration rigide, il y avait des robes dont la structure était plus difficile à comprendre. En effet, regardons de près la mode allemande et italienne de la Renaissance, la poitrine est bien maintenue, mais comment ?


1465 BALDOVINETTI Alessio, Portrait of a Lady in Yellow   1475 Sandro BOTTICELLI, Portrait of a Young Woman  1480 Sandro BOTTICELLI, Portrait of a Young Woman


COSTA Lorenzo, Woman with a pearl necklace  1500 COSTA Lorenzo, Lady with lap dog

Notez l’arrondi parfait des bustes.

Il est vrai que cette ligne peut être obtenue par la coupe, des exemples le montrent dés le milieu du 14ème siècle mais il n'y a pas dans ces cas là l'effet "mono-sein". 

Regarder ci-dessous, les trois formes se côtoyaient pendant la deuxième moitié du XVème : La dame en orange a une silhouette similaire à celles présentés ci-dessus, la dame en bleu semble porter un corps piqué baleiné sous sa cotte et on a l'impression que la dame en rouge assise parterre ne porte rien sous sa robe.

F118fol206vF118fol219v


Mais là où cela devient particulièrement  intéressant, c’est que cette belle courbe est maintenue, même quand la personne est avachie ! Comment est-ce possible ?!


1535_Lucas_CRANACH_the_Elder__Saxon_pricesses_Sibylla__Emilia_and_Sidonia

1514_Albrecht_D_RER__Seated_Woman   WERTINGER__Hans__Princess_Maria_Jacob_a

tudor


Pour trouver la solution, du moins une solution plausible dans un contexte historique donné, il faut être bien conscient des techniques connues et utilisées à l’époque, et de leur manière de réfléchir la coupe.

La costumière moderne pense tout de suite aux goussets dans la corseterie 19ème ou même à des empiècements asymétriques, mais il est important de rester cantonné à des formes simples. Il ne faut pas oublier que La Coupe n’est qu’à ses débuts et le tailleur de la renaissance émerge d’un long passé de coupes géométriques.

C’est pourquoi quand j’ai vu l’étude comparative de Jen Thompson je l’ai trouvé particulièrement pertinente. Elle a simplement appliqué 4 méthodes de rigidification (plausibles pour l’époque) à une base coupée tel un bustier classique de cette période :

-un corps cordé

-un corps en tissu fin

-un corps surpiqué

-un corps en tissu rigide

Le résultat est assez incroyable. Voyez-vous même.

http://www.festiveattyre.com/research/diary/stiffeners.html


En tant qu’artisane, et d’un point de vue empirique, je suis totalement convaincue. Il reste maintenant à vérifier si cette méthode est vraisemblable, historiquement parlant.

- La matière première existait et était facile d’accès.

- La corde était utilisée sur les bustiers de manière décorative (trapunto).

- Le principe d’introduire un élément rigidifiant dans une coulisse était courant.

- La corde était utilisée pour rigidifier d’autres éléments du costume (voir message sur les vertugadins).


Malheureusement, à ce jour, nous n’avons aucune source primaire indiquant l’existence de ce type de corps mais il y avait quelque chose. Parfois, dans la reconstitution, la part expérimentale doit prendre le dessus afin de pouvoir poursuivre les recherches mais il faut demeurer vigilant et toujours ouvert à de nouvelles et plus pertinentes explications.


Je suis en tout cas prête à prendre le parti-pris de la corde.


Il y a des fabuleux sites de costumières qui expliquent cette méthode/théorie mais j’ai repris les bases ici pour nos lecteurs francophones, car hélas ces informations sont en anglais. Je vous conseille tout de même le site d’une costumière qui a été d’une grande inspiration pour moi et sa page sur le corps cordé.

http://www.festiveattyre.com/gallery/index.html

http://www.festiveattyre.com/research/diary/diary2.html


Juste pour les curieux, voici deux exemples de corsets cordés portés durant le 1er Empire sous Napoléon 1 au début du XIX ème siècle
:

stays    l1995 


9 octobre 2008

La construction des volumes

Un des principes de base en couture est de terminer complètement les sous-vêtements qui structurent une silhouette avant de passer à la confection du reste du costume. Donc par conséquent avant de jouir "de la débauche de soie et de velours" que Tamara vous a fait miroiter, vous allez voir du lin, du lin et encore du lin! Ceci dit commençons par le début.

Les sous-vêtements ont presque toujours été faits en lin, car cette matière est d'une grande facilité d'entretien. Historiquement, ces vêtements non-visibles étaient d'une grande importance, car il était très difficile de laver la plupart des costumes et leur renouvellement régulier assurait un minimum d'hygiène corporelle.
C'est donc sans hésiter que nous avons opté pour du lin pour le vertugadin même si le coton était déjà présent sur le marché européen.

L'histoire veut que ce soit une reine espagnole, Juana du Portugal qui ait inventé le vertugadin afin de cacher une grossesse gênante. La mode aurait été introduite en Angleterre grâce à la première épouse d'Henry VIII, Catherine d'Aragon.

Dans tous les cas, c'est la toute première pièce que j'ai réalisée, afin de créer le volume en cloche de la jupe.  Le vertugadin est un jupon raidi par des cerceaux concentriques. Des sources écrites nous indiquent que ces cerceaux ont été fait de "vertugo", d'osier ou encore de fanons de baleine. Mais dès 1500, on trouve des sources picturales de ces jupons raidis avec simplement de la corde. De plus, les inventaires de la garde-robe d'Élisabeth 1ère indiquent que ses premiers vertugadins étaient faits de cette manière. J'ai choisi ce type de renfort car je pense qu'il est plus apte à donner la silhouette souple des robes allemandes de cette période.

farthpic14lg

Les vertugadins pouvaient être confectionnés de plusieurs manières. Les cerceaux pouvaient être placés à l'intérieur ou à l'extérieur du jupon. Soit les cerceaux étaient maintenus en place grâce à des coulisses, soit par des plis faits directement dans le jupon.

A ces débuts, ce jupon pouvait être porté de manière apparente, non encore consigné à être uniquement un sous-vêtement. Très souvent, lorsque le vertugadin était apparent, les coulisses étaient de velours noir. La teinte était certainement décorative, mais je crois que le choix de velours était également pragmatique, car cette étoffe, moelleuse, devait adoucir les éventuelles cassures dues aux baleines.

farthpic1       farthpic4

J'ai choisi de maintenir les cordes en place grâce à un système de coulisses en biais que j'ai appliqué à la main sur l'extérieur de la jupe.

PICT0557   PICT0562

La coupe que j'ai faite projette légèrement le vertugadin vers l'arrière afin d'éviter l'effet crinoline (volume qui se portait sous les jupes second Empire).

PICT0577 PICT0578 PICT0580

Dans les photos ci-dessus le vertugadin est présenté sans baleines.

Juste pour vous donner une idée des différents types de rendus, j'ai introduit trois type de baleinage dans les coulisses. Baleine métallique moderne, cordage, une coulisse vide et une lamelle de bois mise en forme.

PICT0591 

PICT0590 PICT0589 PICT0587 PICT0586

Remarquez comme la baleine métallique et la lamelle de bois déforment la ligne de du jupon alors que la corde ne fait que le soutenir.

L'expérience terminée, j'ai commencé à introduire les cordes. Le résultat est concluant sauf que des "fesses" se sont formées sur l'arrière du jupon. Aïe! Le pli creux que j'avais fait au milieu du dos semble avoir été mal avisé pour un vertugadin en baleinage souple.

PICT0598   

Le pli creux devient des fronces, ainsi le volume n'est pas orienté vers l'intérieur.

PICT0549  fronces

Une petite retouche et le tour est joué!

vue_de_devant_du_vertugadin_fini vertugadin_fini_de_dos

2 octobre 2008

Les dessins de bijoux et d'orfevrerie de Hans Hobein

En septembre 2006, à la Tate gallery, a eu lieu une très belle exposition consacrée à Hans Holbein, dont une salle consécrée exclusivement à ses dessins de Bijoux et d'orfèvrerie.
Malheureusement, aucun des bijoux exécutés à partir des dessins du peintre ne nous est parvenu, seuls les dessins subsistent, exceptionnellement précis, et certains en couleur.
A la cour d'Angleterre, Henry VIII s'est attaché les services d'artisans orfevres réputés venant d'Allemagne et des Pays Bas. Hans Holbein travaillait conjointement avec ses collaborateurs artisans Hans d'Anvers et Cornelis Hayes.
La cour d'Angleterre rafollait de joaillerie, d'épées ouvragées et ornées de joyaux, et de pièces d'orfevrevie diverses, pourvues qu'elles soient assez imposantes et élaborées pour être affichées aux banquets.
Les formes les plus prisées reprenaient des éléments de l'architecture, arabesques, feuilles d'acanthe, guirlandes, et figures fantastiques.
Holbein créait en puisant dans un répertoire décoratif très riche, et possédait un sens du mouvement inné. Beaucoup des pièces présentées auraient nécéssité des artisans habiles et talentueux.

Comme vous pourrez le voir, les dessins préparatoires des portraits contiennent des indications précises sur les bijoux portés, d'autres sont des études finales, très détaillées, prêtes pour l'orfèvre.

holbein_ladymeutas holbein_williamparr

Portraits de Lady Meutas (vers 1536) et de William Parr (1538-1540), coll privée de la Reine.

ces deux esquisses montrent le travail préparatoire avec étude des bijoux. Remarquez l'étude rapide des mains de Lady Meutas en haut à droite, et du détail du médaillon de William Parr,en haut à gauche, qui figure probablement Saint georges et le dragon, ainsi que les détails de la chaîne où figure l'inscription "Mors"(mort).

holbein_pendantjewels

Dessins pour joaillerie, pendentifs, 1536-1538 . British museum. Henry VIII en porte des similaires sur ses portraits peints par Holbein. Ceux-ci ont donc pu être éxécutés d'après ce dessin.

holbein_pendant

Pendentif, 1540, british museum. Le jeu des lettres entrelacées portant un sens caché est une caractéristique des bijoux de la période Tudor. ils pouvaient apparaitre sur la correspondances, l'architecture ou la joaillerie. Holbein en a composé de nombreux associant Henry et Anne Boleyn, une de ses femmes.

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Motifs de bracelets, pendentifs et broches.

Hans_Holbein

Pendentif, 1533.

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Pommeau de dague, 1536-1538, British Museum. Notez à nouveau les motifs végétaux, les figures issues de l'Antiquité, le bestiaire fantastique.

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Couverture de livre ouvragée en métal, 1497, British Museum, pour être exécutée en or et émail noir.

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