Les médaillons du corsage et de la coiffe
De nombreux médaillons sont présents sur le costume, mais ils ont tous en commun de mélanger du doré et de l’argenté, et d’être sertis d’une pierre par un serti de griffes quadrilobe, caractéristique en joaillerie de la période renaissante.
Le serti à griffes lobées
Ce
type de serti est décliné dès la fin de la
période gothique et durant toute la renaissance sur des
bagues, médaillons, broches, sur le costume féminin et
masculin.
Ce
serti très élégant place la pierre au centre de
lobes qui l’entourent à la façon d’une fleur, comme
des pétales. Il est souvent à quatre griffes
(« quadrilobe »), mais parfois 6 griffes ou
plus.
Il
met en valeur des cabochons ronds, carrés, rectangulaires,
puis ensuite les pierres facettées.
Bague provenant du trésor de Fishpool, milieu du XVe siècle, Angleterre, British Museum
Cranach,
1531, portrait de Jean Frédéric
le magnanime, détail bague
Joos Van Cleve, 1485, portrait
d'homme,détail bague
metsys,
sainte
madeleine détail,1530
Pour commencer, nous avons privilégié les parties de bijouterie intégrées au costume, soit les médaillons
du corsage.
Ils sont sertis de pierres rouges rondes et de pierres carrées noires sauf pour
le médaillon central qui est serti d’une pierre noire triangulaire.
La structure commune des médaillons est une superposition
de plusieurs pièces de différentes couleurs (doré, argenté). Il est aussi possible que la partie blanche
argentée soit de la nacre, qui était aussi travaillée à l’époque.
35 mm de diamètre (ce qui est
assez imposant !).
Ils sont composés du chaton à griffes qui enserre la pierre en or, d’un motif feuillage ou floral en argent, et d’un socle entourant le tout en or.
médaillon à cabochon noir carré
médaillon à cabochon rouge rond
étude en couleur des métaux et pierres
- le chaton avec la pierre en or
- le motif floral ou feuillage en argent
- le socle en or